vendredi 30 mars 2012

L’art de… se faire la vie douce.


Aujourd’hui, je révise, j’ai un concours dans deux jours et la vie s’accélère… Malheureusement sans moi.
A côté de moi les papiers s’accumulent, la CAF, EDF  et autres dossiers administratifs en retard. 
Une souris grise n’arrête pas d’attaquer mon Muesli super cher de chez Monop’. 
L’appartement est jonché de bazar en tout genre et j’entends sous mes fenêtres la rumeur de ceux qui font la fête.
Ce n’est vraiment pas compliqué d’avoir une vie naze.


Cependant ce n’est pas compliqué de se faire la vie douce. Ce sont des détails sans importance.


 Une légère brise passe par la fenêtre et elle sent les vacances.
 Un thé noir à la cardamome m’appelle.
 Le métro était bondé ce matin... Alors on attend debout en prenant un air de chien battu ? NON mes doux agneaux. Le plus simple est de jouer à un jeu : 1,2,3 on lâche la barre et SANS LES MAINS ! (le but étant de ne pas s'effondrer sur le moustachu occupant les strapontins, ce que je n'ai fait que deux fois sur 12 arrêts, pas du  tout embarrassant.)


Un second Jeu? Allez, amusons nous un peu. Afficher un sourire sur sa truffe. Rien de plus simple? Tentez l'expérience à Paris et vous aurez deux options qui s'offrent à vous : 
-  1 : Une fourgonnette hurlante va s'arrêter près de vous, des hommes en blanc vont descendre, vous enfiler la camisole et vous embarquer. Et bien oui, on est des parisiens, on est trop hype, sourire c'est "so 2010".
- 2: des inconnus vont sourire sans y penser, et passer une bonne seconde dans ces journées harassantes, ou un crétin va prendre ça pour de la drague (choisir son public a aussi une importance)


Rien à se mettre? Cela nous arrive à toutes. Un penderie pleine à craquer et un sentiment de vide avec ça. Qu'ai-je fait? J’ai recyclé un pyjama pour me sentir neuve sans creuser mon découvert.


Amélie Poulain prônait les « tout petits plaisirs » et quand une plonge la main au plus profond d’un sac de grains,  l’autre change ses draps pour le plaisir de l’odeur de la lessive quand on va au lit.

C’est très simple en fin de compte de se faire la vie douce.
I’m back !